Histoire

Histoire

D’après les recherches de Sœur Ghislaine DUWEZ (Communauté des Sœurs de Notre-Dame à Marche).

La venue des Sœurs à Marche

En 1804, le diocèse de Namur devient le centre d’un nouvel ordre enseignant, sous la direction de Julie Billiart : les Sœurs de Notre-Dame. Cette institution comptera, deux siècles plus tard, de nombreuses maisons en Belgique, en Angleterre, en Amérique, en Afrique.

Dans le courant de 1843, Monsieur Arnould, curé-doyen de Marche et Monsieur Dupont, bourgmestre, s’adressent à l’évêché de Namur pour obtenir une petite  » colonie  » de Sœurs de Notre-Dame. Mais aucune sœur n’est disponible pour notre ville, la Supérieures générale préparant un départ de religieuses pour la mission de Wallamette dans les montagnes Rocheuses.
Ces messieurs ne se découragent pas. Pourquoi veulent-ils à tout prix des Sœurs de Notre-Dame ? Ce conseil leur a été donné par la reine Louise-Marie d’Orléans, lors d’une visite de nos premiers souverains dans le Luxembourg. Pendant le banquet qui a lieu chez Monsieur Dupont, la conversation vient à tomber sur l’état lamentable dans lequel végétait, depuis la Révolution française, la jeunesse marchoise. A ce moment, il n’existe à Marche qu’une petite école tenue par deux religieuses très âgées qui annoncent leur intention irrévocable de se retirer à la fin de l’année scolaire.
En entendant l’exposé de la situation, la reine s’écrie :  » Mais demandez donc aux Sœurs de Notre-Dame ; ces religieuses ont un don spécial pour l’instruction et l’éducation de la jeunesse.  » Ceci explique le désir arrêté des notables de la ville de ne vouloir que des Sœurs de Notre-Dame.

Le 26 décembre 1843, à 5 heures du matin, deux voitures contenant chacune trois sœurs, quittent Namur et se dirigent vers la Famenne. Les routes sont mauvaises et la saison rigoureuse, aussi les Sœurs n’arrivent à Marche qu’à trois heures de l’après-midi.

Monsieur le Doyen les conduit à leur nouvelle demeure : c’était l’ancienne école située rue des Religieuses.

En 1849, la commune leur concède l’usage d’un bâtiment actuellement occupé par la pharmacie E.P.C.. L’école s’adjoint donc un pensionnat et installe un ouvroir pour la confection de la dentelle. Ces ouvrières dentellières ont la possibilité de compléter leur instruction par des cours du soir de lecture, écriture, calcul et catéchisme.

En 1879, la fameuse  » loi de malheur « , interdisant l’enseignement communal religieux oblige les sœurs à quitter la maison de la commune et à s’installer dans les locaux de fortune, rue de Namur (ancien hospice Libert).

L’installation sur le site Nérette

Il est question depuis quelque temps que les Sœurs de Notre-Dame soient obligées de quitter Marche : les charges de loyer sont grandes, les ressources insuffisantes.

Madame Aloys Hanin-Gilles, ayant eu connaissance de la situation, va trouver son frère, l’avocat Gilles. La propriété dite  » la Scierie  » (sur l’emplacement actuel) est à vendre. Monsieur Hanin désire en faire l’acquisition pour lui-même, mais il se désiste en faveur des sœurs. Ils achètent la propriété pour l’Institut moyennant le prix de 37 000 francs. Les actes sont passés chez Maitre Auguste Bourguignon, le 25 octobre 1883.

Depuis lors, l’école des Sœurs de Notre-Dame n’a plus changé d’adresse. Les bâtiments, eux, vont changer : les élèves se font de plus en plus nombreuses. En 1885, quatre classes primaires sont installées dans un nouveau bâtiment appelé la Tannerie. Celui-ci était une fabrique de gants appartenant à la famille Collignon-Hègle. La fabrique a dû cesser ses activités et la tannerie est devenue maison de campagne de cette famille jusqu’en 1883, date à laquelle les sœurs l’ont achetée.

En 1888, on construit un bâtiment qui portera le nom  » Etang  » et qui servira au pensionnat.

En 1891, on bâtit la maison du concierge.

En 1893, la Bergerie voit le jour. Cet endroit aura des rôles différents avec le temps.

En 1896, l’école ménagère est ouverte : 2 jours par semaine pour les internes et 3 pour les externes.
Les jeunes filles ne sont pas obligées d’aller à l’école.

En 1908, le premier étage de  » la Fontaine  » est élevé.

Au début de la première guerre, l’Institut doit héberger des soldats allemands. Par la suite, l’externat est transformé en hôpital si bien que la rentrée des classes ne peut avoir lieu que le 3 novembre 1914.
Le même scénario se répète à la fin de la guerre…

L’entre-deux guerres

La période de l’entre-deux guerres est paisible.

En 1927, la partie nommée  » la Scierie  » est agrandie : on y construit une salle de fêtes.

En 1939, un nouveau bâtiment est ajouté : le Pavillon.

La guerre éclate…

De mai jusqu’à mi-juillet 1940, le pensionnat est transformé en lazaret par l’occupant allemand. D’une capacité de 300 lits, il accueille en réalité jusqu’à 1100 blessés…
Tout au long de la guerre, l’Institut parvient vaille que vaille à assurer la régularité des cours.
Toutefois, à partir du 23 mai 1944, au lendemain du bombardement de Marloie, la Croix-Rouge occupe les locaux jusqu’à fin juillet 1945…

 

 

Après la guerre

Peu après la guerre, l’école ménagère et agricole est mise sur pied.
Le 20 avril 1951, l’Etat accorde des subsides destinés à l’enseignement moyen. En septembre 1954, on ouvre le cycle supérieur des humanités modernes qui sera reconnu en janvier 1961. Quatre ans plus tard, la section gréco-latine entame son ascension vers une agréation rapide.

Que d’ennuis ! Que de préoccupations ! Joyeuses cette fois car il s’agit de constructions scolaires. Dès 1960, l’école résonne de coups de marteau et bruits de foreuses. C’est le branle-bas : on agrandit. 145 pensionnaires : il faut loger tout ce monde. 635 élèves, il faut des classes, encore des classes, toujours des classes ! C’est à cette période que l’aile appelée  » la Marchette  » est construite.

Mais l’enseignement exige toujours du renouveau et l’Institut Notre-Dame suit pas à pas le développement intellectuel et sportif exigé par notre époque.

Dans le courant des années 70, le camp militaire voit le jour à Marche. De nouvelles familles viennent s’installer dans la région. On décide donc, en 1978, de construire une école maternelle et primaire (depuis ce jour, les classes secondaires sont séparées des classes fondamentales).

Dans les années 80, de nouveaux bâtiments sont ajoutés à ceux existants : la salle de sport et la  » Rotonde « .

La fusion

Tant d’anecdotes, tant d’allées et venues parmi la communauté et le corps professoral, tant de joies, tant de peines, foisonnent dans les annales de cette école. Tout vous dire serait impossible. Sachez seulement que, tout au long de ces 160 années, l’esprit des Sœurs de Notre-Dame reste, à Marche, le pilier d’un enseignement imprégné de vérité et de foi.

 

Les origines

C’est en 1879 que l’Institut Saint-Remacle est fondé par le Chanoine Alexandre Otte, curé-doyen de Marche.

La première origine de l’Institut se situe dans salle de l’étage du Cercle Catholique de la ville : c’est là qu’au lendemain de la célèbre  » Loi de Malheur « , le 1er octobre 1879, un tout jeune maître, Alfred Gillain, donne sa première leçon à …48 enfants marchois.

Vu le succès du premier jour, il faut ouvrir d’urgence une seconde classe et au printemps suivant, une troisième.

Comme beaucoup d’écoles libres fondées à cette époque, l’ école Saint-Remacle ne comporte que les seules classes du primaire.

La population scolaire se trouve bientôt à l’étroit dans son local primitif et il est donc décidé de bâtir l’Institut à la place qu’il occupe aujourd’hui. Réunir les fonds nécessaires pour financer cette entreprise n’est pas chose facile ; le Chanoine Otte fait preuve, à cette occasion, d’une imagination féconde et d’une ténacité toute ardennaise : prenant résolument  » la besace  » – selon son expression à lui – il va collecter jusqu’au fin fond des Flandres et il fait taire toutes les voix qui lui crient  » casse-cou  » !

Ainsi, le 2 septembre 1882 débutent les travaux de construction du premier bâtiment, face à la rue Américaine, dont les plans sont dressés par le frère Maixentis, architecte de formation et professeur de dessin et de musique à Malonne, qui est aussi protecteur et un des plus proches confidents de frère Mutien.

Le 1er octobre 1883, cette nouvelle école est inaugurée sous la dénomination d’ Institut Saint-Remacle du nom du Patron de la paroisse.

Sorti de Bellevue (Dinant) où il est professeur, l’abbé Couturiaux est nommé directeur en 1885 et le reste jusqu’en 1890. Pour compléter l’école primaire, il organise, dès 1887, l’Ecole Moyenne et la section des Humanités Gréco-Latines (6è, 5è et 4è) mais les cours ne se donnent pas régulièrement et la fréquentation scolaire reste faible.

Il faut attendre la rentrée de 1902-1903 pour organiser de manière permanente les trois classes moyennes et les trois classes gréco-latines inférieures.

Pour répondre à cette nouvelle augmentation du nombre d’élèves, le doyen Lesquoy fait construire en 1904-1905 une aile supplémentaire perpendiculaire à la première implantation, parallèle au cimetière : c’est le plus ancien bâtiment de l’ensemble actuel des constructions de l’Institut Saint-Remacle.

En 1910, on bâtit un réfectoire qui sert aussi de local au patro et on met sur pied des cours d’agriculture destinés aux adultes. En 1912, est fondée une section de Comptabilité.

La première guerre

La guerre ayant éclaté en août 1914, la rentrée des classes ne peut se faire le 1er octobre, mais seulement le 3 novembre.

L’Institut est ouvert régulièrement pendant la guerre, sans aucune interruption. Mais à la mi-octobre 1918, lorsque les Allemands sont refoulés du front français, l’Institut est évacué à la hâte, en même temps que le pensionnat Notre-Dame. L’Institut est occupé par les troupes allemandes jusqu’au 11 novembre 1918, puis par les troupes anglaises jusqu’en février 1919.

L’entre-deux guerres

Dans son souci constant de répondre au mieux aux aspirations socio-économiques de la région famennoise, l’Institut ouvre, en 1921, la 4ème année moyenne ou Section Spéciale de préparation aux différentes carrières administratives et à certaines écoles d’enseignement supérieur, en novembre 1923, une Ecole Régionale d’Agriculture et, en 1925, l’Ecole Dominicale d’Electricité Agricole et de T.S.F.

On comprend pourquoi le bâtiment  » Lesquoy  » est agrandi en 1922 en même temps que se poursuivent des travaux d’aménagement des cours et des façades du  » Vieil Institut « .

C’est ce foisonnement d’options plus axées sur la pratique qui va aboutir à la création d’une Ecole Professionnelle. En effet, le 20 mars 1928, l’abbé Joseph Demoulin, directeur de l’I.S.R., fait acheter en vente publique la prairie de Lorichamps. Le 27 septembre 1929, Monsieur Picard, aumônier général de l’A.C.J.B., bénit solennellement la première pierre des ateliers de l’école agricole et industrielle annexée à l’I.S.R. A l’ouverture officielle de l’école professionnelle, le 4 novembre 1930, il semble que seuls les ateliers et la partie nord du bâtiment principal soient terminés (section de Mécanique et de Menuiserie). Les travaux se poursuivent néanmoins et la partie centrale est achevée probablement pour la rentrée suivante, le 5 octobre 1931 (section d’Electricité).
C’est donc avec dynamisme que l’institut fête son cinquantenaire comme le confirme encore, en 1932, l’ouverture de l’Ecole Dominicale de Maréchalerie.

Malheureusement, dès 1934, les difficultés économiques amènent plusieurs parents à retirer leur fils de l’Ecole afin de leur apporter le faible appoint d’un salaire supplémentaire et de supprimer des frais de voyage parfois assez onéreux. Les mêmes raisons économiques nuisent à fortiori beaucoup au recrutement de nouveaux élèves…

La deuxième guerre

L’Institut est évidemment affecté par les événements de 1939 : non seulement, plusieurs des instituteurs et professeurs sont mobilisés, mais dès le 1er septembre, il est occupé par une centaine de soldats avec leurs sous-officiers. Avec leur départ obtenu le 10 septembre, on peut enfin organiser la rentrée le 18.

Lorsque le 10 mai 1940 à 5 heures du matin, la gare de Jemelle est bombardée, le Directeur donne l’ordre à tous les internes de l’Institut de rentrer chez eux et, conformément aux directives ministérielles, l’école est fermée à partir de ce jour… Commencent alors l’exode des civils et l’occupation de Marche par l’ennemi… L’Institut n’échappe pas à ce triste sort ! Bien plus, dans la nuit du 25 mai il est la cible de bombardements…anglais qui provoquent non seulement des dégâts matériels importants mais aussi le pillage en règle par les Allemands de la Procure, des ateliers de l’Ecole Professionnelle et de l’Institut proprement dit. Fort heureusement, les classes sont assez respectées et les cours peuvent reprendre le 6 juin 1940 pour les classes primaires, moyennes et latines, mais seulement le 16 juillet pour l’Ecole professionnelle avec des effectifs réduits…tant chez les professeurs que parmi les élèves, par suite des évacuations de population civile, du départ des jeunes gens âgés de seize ans et plus et suite aux difficultés de communications…

C’est contraint et forcé par l’acuité particulièrement vive de ses rhumatismes que l’Abbé Demoulin démissionne de sa charge de Directeur de l’Institut le 12 août 1941, après dix-neuf ans d’apostolat, pour être remplacé par l’Abbé Schonne.

Alors que l’année scolaire 1942-1943 commence sous d’heureux auspices (la rentrée de septembre enregistre le chiffre impressionnant de 506 élèves !), les mois qui suivent s’avèrent particulièrement pénibles puisque la diphtérie (le  » croup « ) frappe de nombreux élèves. Quatre jeunes gens sont emportés par la terrible maladie…

C’est à la fin de cette même année scolaire que sont délivrés les premiers certificats du cycle supérieur des Humanités Scientifiques A qu’on a réussi à ouvrir en pleine guerre.

A la mi-mai 1944, en raison de la présence continuelle à la gare de Marche de trains de munitions, tous les directeurs d’école de la ville prennent la sage décision de suspendre provisoirement les cours : l’explosion de Marloie leur donne raison !
Fin août et début septembre de la même année, l’Ecole professionnelle est réquisitionnée par l’autorité allemande pour y  » accueillir  » ses troupes en retraite…

Lorsque le 8 septembre les tanks libérateurs font leur apparition à Marche, l’Ecole est à nouveau occupée, mais cette fois, par un groupe de résistance, le M.N.B., qui ne quitte les lieux que les derniers jours du mois.

Les préparatifs de la rentrée sont donc réduits au minimum et le 2 octobre, l’Ecole rouvre ses portes, mais fin novembre 1944, des soldats américains viennent occuper le garage de la Section de Mécanique et un atelier de Menuiserie pour réviser à fond des canons de 150… Le 16 décembre, surpris par la contre-offensive allemande von Rundstedt, ils évacuent les lieux et le 19, toute l’Ecole est réquisitionnée en vue d’y installer un hôpital américain : tous les élèves sont renvoyés aussitôt chez eux. Fort heureusement l’Ecole n’est pas touchée par les obus allemands, mais lorsque les derniers Américains s’en vont le 13 mars 1945, ils laissent derrière eux d’importants dégâts après une occupation de trois mois… Après une rapide première remise en état de l’établissement, les élèves peuvent rentrer le jeudi de la semaine de Pâques. Il n’empêche que, sur le plan scolaire, cette année est la plus désastreuse de toute la guerre malgré le dévouement du personnel !

Après 1945

La remise en état des bâtiments et du matériel se poursuit durant plusieurs mois en fonction des priorités tandis que l’enthousiasme des professeurs et l’assiduité quasi parfaite des élèves permettent de terminer la première année de paix de manière très satisfaisante. Comme la population scolaire ne cesse de croître, la fièvre des constructions va reprendre, après trente ans d’  » accalmie « , sous l’impulsion du Chanoine Schonne. Le cœur historique de l’Institut Saint-Remacle va disparaître…pour renaître aussitôt, plus grand, plus fonctionnel et plus imposant.

A la place du  » Viel Institut  » s’élève, dans les années 1958-1962, un quadrilatère de briques et de béton englobant en son sein le bâtiment  » Lesquoy « .

C’est à la même époque, en 1959, que sont organisées les classes supérieures des Humanités Latines.

L’enseignement général se diversifie sous la direction de l’abbé Collignon, avec en 1969, l’essor de la Section Latin-Mathématique et en 1970, la création, au niveau supérieur des Humanités, des sections Latin-Sciences et Economique, tandis que, dans un souci de rationalisation, les Gréco-Latines sont progressivement abandonnées à partir de 1971, au profit du Collège Saint-François.

D’autres constructions sortent de terre autour de la cour de l’Ecole Technique : le bâtiment abritant la grande salle de gymnastique et les laboratoires de sciences en 1977, diverses annexes et le développements variés des ateliers selon les besoins…et les moyens.

En 1979, l’Ecole Primaire est déménagée assez loin de l’implantation actuelle de l’Institut, en bordure du nouveau quartier de la Fourche, en pleine nature et loin des encombrements d’une ville en continuelle mutation.

C’est en 1985 que Monsieur Marcel Colette prend en charge la destinée de l’Ecole technique en remplacement de l’abbé Bauduin, tandis que l’abbé Collignon cède sa charge de directeur de l’Institut à un professeur laïc, Monsieur Jean-Claude Thyrion, qui, en 1987-1988, fait aménager une extension au-delà de la rue Américaine pour accueillir les élèves du cycle supérieur de l’enseignement général, quelques temps  » exilés  » dans les locaux des Pères Franciscains, rue Victor Libert.

En 1990 on érige l’imposant hall de sports dans la cour de l’Ecole technique.

L’Institut Saint-Remacle et son Ecole Professionnelle auront donc formé en plusieurs décennies des milliers d’étudiants dans le souci constant de  » coller  » au mieux à la réalité et aux mutations sociologiques de la région de Famenne, mais, envers de la médaille, en étant confrontés sans cesse au besoin de trouver l’argent nécessaire pour réaliser ces multiples projets.

C’est le 1er septembre 1997 que l’Institut Saint-Laurent a vu le jour. Sa création résulte de la fusion volontaire des Instituts Saint-Remacle et Notre-Dame.
Aux côtés de l’Institut Sainte-Julie qui accueille les élèves du premier degré, et de l’Institut Saint-Roch qui propose de multiples sections d’enseignement technique et professionnel, l’Institut Saint-Laurent complète harmonieusement l’offre dans la filière d’enseignement général.

La fusion des écoles secondaires libres marchoises fut un succès qui se traduit par une augmentation constante de la population scolaire des trois écoles secondaires.
Les murs devinrent rapidement très étroits et le conseil d’administration du pouvoir organisateur, présidé par Monsieur Luc Lambrecht, n’hésite guère à lancer un nouveau grand chantier à l’aube du 21ème siècle. Décision fut prise de réunir l’Institut Saint-Roch sur une seule implantation et de construire de nouveaux locaux sur le site Nérette pour l’Institut Saint-Laurent. La partie la plus ancienne de l’Institut Notre-Dame ainsi que l’ancien couvent des Sœurs de la congrégation furent abattus pour laisser place à de nouvelles infrastructures. Les bâtiments Etang et Tannerie sont également rénovés pour finaliser le transfert de l’Institut Saint-Laurent sur le site Nérette à la date du 1er septembre 2004.

Nous ne pouvons conclure cette présentation sans nous souvenir avec émotion du premier directeur de notre institut, Monsieur Jean-Claude Thyrion, disparu bien trop tôt le 23 mars 2002 à l’âge de 53 ans. Sa puissance de travail, sa gentillesse et son humanité ont rapidement soudé autour de lui une équipe de collaborateurs et de professeurs dévoués à la cause du nouvel institut.